Crise financière et faim dans le monde
J'avais publié il y a quelque temps un article confiant sur l'avenir de la crise financière, la situation est bien différente aujourd'hui et je ne vais pas me perdre en conjectures quant au futur de celle-ci.
Je préfère m'éloigner quelque peu des ces noires augures et vous proposer un angle de réflexion différent sur cette crise.
D'abord, ce qui choque, ce sont les montants mis en jeu par les Etats pour la résorber. Je fais évidemment référence au plan Paulson dont le cout est estimé à 700 Milliards de dollars mais aussi à l'intervention de beaucoup d'autres Etats qui ont injecté des dizaines de milliars de dollars ou d'euros dans leurs banques.
Alors que les caisses de nombreux pays sont réputées être vides, on a soudain l'impression qu'elles ne sont pas si vides que ça, et qu'elles ont un double fond.Ce n'est pas totalement vrai, c'est surtout grâce à l'emprunt que beaucoup de pays arrivent à lever ces sommes astronomiques.
Mais tout de même, être capable de mobiliser de telles sommes impressionne, et pose une question. Pourquoi n'a-t-on pas mobilisé de telles sommes pour d'autres problèmes graves ?
Prenons l'exemple de la faim dans le monde. L'organisation des nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (le signe anglophone est FAO) a estimé le 3 juin 2008 par la voix de son président Jacques Diouf que 30 milliards de dollards par an étaient nécessaire pour résoudre le problème de la faim à l'échelle du monde.
Les pays riches ont donc les moyens financier de règler le problème de la faim dans le monde, ou du moins de le réduire considérablement.
Il aurait été trop simple et surtout trop peu intéressant de défendre ici le point de vue selon lequel il est scandaleux que ces Etats ne fassent rien alors qu'ils en ont largement le pouvoir.
Je vais porter ici une voix différente, une voix atypique.
Les pays que l'on qualifie aujourd'hui de riches ne l'ont pas toujours été. Ce sont des pays pauvres que se sont enrichis plus rapidement que les autres. Plus rapidemetn en raison d'un climat ou de ressources naturelles plus favorables, ou en raison de particularismes culturels plus propices au développement économique.
Quoi qu'il en soit, nos ancêtres ont souffert pour nous offrir la richesse dont nous disposons aujourd'hui. Pendant des siècles, des paysans, des ouvriers se sont tués à la tache pour permettre notre développement économique.
Pourquoi est-ce que nous devrions donner les fruits de ce développement à d'autres peuples qui ne l'ont pas entreprit ? Ne serait-ce pas trahir la mémoire de ceux qui sont morts pour leurs enfants et non pour les enfants des autres ?
Je préfère m'éloigner quelque peu des ces noires augures et vous proposer un angle de réflexion différent sur cette crise.
D'abord, ce qui choque, ce sont les montants mis en jeu par les Etats pour la résorber. Je fais évidemment référence au plan Paulson dont le cout est estimé à 700 Milliards de dollars mais aussi à l'intervention de beaucoup d'autres Etats qui ont injecté des dizaines de milliars de dollars ou d'euros dans leurs banques.
Alors que les caisses de nombreux pays sont réputées être vides, on a soudain l'impression qu'elles ne sont pas si vides que ça, et qu'elles ont un double fond.Ce n'est pas totalement vrai, c'est surtout grâce à l'emprunt que beaucoup de pays arrivent à lever ces sommes astronomiques.
Mais tout de même, être capable de mobiliser de telles sommes impressionne, et pose une question. Pourquoi n'a-t-on pas mobilisé de telles sommes pour d'autres problèmes graves ?
Prenons l'exemple de la faim dans le monde. L'organisation des nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (le signe anglophone est FAO) a estimé le 3 juin 2008 par la voix de son président Jacques Diouf que 30 milliards de dollards par an étaient nécessaire pour résoudre le problème de la faim à l'échelle du monde.
Les pays riches ont donc les moyens financier de règler le problème de la faim dans le monde, ou du moins de le réduire considérablement.
Il aurait été trop simple et surtout trop peu intéressant de défendre ici le point de vue selon lequel il est scandaleux que ces Etats ne fassent rien alors qu'ils en ont largement le pouvoir.
Je vais porter ici une voix différente, une voix atypique.
Les pays que l'on qualifie aujourd'hui de riches ne l'ont pas toujours été. Ce sont des pays pauvres que se sont enrichis plus rapidement que les autres. Plus rapidemetn en raison d'un climat ou de ressources naturelles plus favorables, ou en raison de particularismes culturels plus propices au développement économique.
Quoi qu'il en soit, nos ancêtres ont souffert pour nous offrir la richesse dont nous disposons aujourd'hui. Pendant des siècles, des paysans, des ouvriers se sont tués à la tache pour permettre notre développement économique.
Pourquoi est-ce que nous devrions donner les fruits de ce développement à d'autres peuples qui ne l'ont pas entreprit ? Ne serait-ce pas trahir la mémoire de ceux qui sont morts pour leurs enfants et non pour les enfants des autres ?