Rougissez français, voici nos prisons
Alors qu'on doutait que ce soit encore possible, la situation pénitentiaire française continue à empirer. Tentons ici de déterminer ce qui pousse les hommes politiques à laisser croupir les prisons ainsi.
- Pire sont les prisons, plus efficace est l'effet dissuasif. En gros, ils partiraient du principe qu'on ne rentre pas dans le la délinquance à cause de son éducation ou de sa condition sociale mais, parce qu'on se dit que même si on est pris, on se la coulera douce en prison. Comme si le fait d'être privé de liberté, de sa famille de ses amis, de pouvoir ne serait-ce que marcher dans la rue n'était pas suffisant pour dissuader. J'imagine le criminel qui au moment de tuer sa femme qu'il a surpise à convoler se fait la refléxion suivante "Ah non en fait, je ne la tue pas, sinon je vais aller en prison et ça ne va pas être cool..."
- Les détenus sont une population peu écoutée et pour cause, ils ne sont pas arrivés là par hasard, il serait malvenu de se plaindre. Certaines mauvaises langues me sussurent à l'oreille que seuls ceux qui se plaignent sont écoutés. Mais je ne crois pas à cette hypothèse. L'état français est ferme et juste c'est bien connu. Ce ne sont pas ceux qui se plaignent le plus qui sont le plus écoutés. Regardez à quel point on écoute les infirmier(e)s qui ont manifesté leur ras-le-bol en continuant à travailler et en mettant simplement des brassards "en grève"... Devaient-ils pour être écoutés laisser crever les malades comme les cheminots laissent crever ceux qui n'ont pas les moyens de se rendre au travail en voiture ? Les juges qui demandaient simplement les moyens de pouvoir rendre la justice auraient-ils du laisser de coté leurs montagnes de dossier et s'offrir quelques jours de congé sans solde (aussi appelé grève) ?
- Pire sont les prisons, plus efficace est l'effet dissuasif. En gros, ils partiraient du principe qu'on ne rentre pas dans le la délinquance à cause de son éducation ou de sa condition sociale mais, parce qu'on se dit que même si on est pris, on se la coulera douce en prison. Comme si le fait d'être privé de liberté, de sa famille de ses amis, de pouvoir ne serait-ce que marcher dans la rue n'était pas suffisant pour dissuader. J'imagine le criminel qui au moment de tuer sa femme qu'il a surpise à convoler se fait la refléxion suivante "Ah non en fait, je ne la tue pas, sinon je vais aller en prison et ça ne va pas être cool..."
- Les détenus sont une population peu écoutée et pour cause, ils ne sont pas arrivés là par hasard, il serait malvenu de se plaindre. Certaines mauvaises langues me sussurent à l'oreille que seuls ceux qui se plaignent sont écoutés. Mais je ne crois pas à cette hypothèse. L'état français est ferme et juste c'est bien connu. Ce ne sont pas ceux qui se plaignent le plus qui sont le plus écoutés. Regardez à quel point on écoute les infirmier(e)s qui ont manifesté leur ras-le-bol en continuant à travailler et en mettant simplement des brassards "en grève"... Devaient-ils pour être écoutés laisser crever les malades comme les cheminots laissent crever ceux qui n'ont pas les moyens de se rendre au travail en voiture ? Les juges qui demandaient simplement les moyens de pouvoir rendre la justice auraient-ils du laisser de coté leurs montagnes de dossier et s'offrir quelques jours de congé sans solde (aussi appelé grève) ?
Si la prison était une ville...
envoyé par liberation
Rien à voir mais je vous annonce que ce blog vient de dépasser les deux mille visiteurs, merci à vous.