Actualités
Je souhaiterai réagir à un ensemble d'évènements qui marquent l'actualité ces temps-ci.
D'abord, je me félicite de la déclaration de François Fillon au sujet des suites à donner au rapport de la Comission Varinard. La comission en question qui a pris son nom de son directeur, le recteur André Varinard, avait parmi un ensemble de mesures dont certaines sont très bonnes et d'autre moins, proposé d'abaisser l'age de la responsabilité pénale à 12 ans au lieu de 13 actuellement. Sur le principe, je ne pense pas que la découverte de l'école du crime (parfois qualifiée de prison) à 12 ans soit le choc qui va complètement réorienter l'enfant pour le mettre dans le droit chemin.
Mais au delà de ça, je n'avais vraiment pas aimé (une fois de plus...) les méthodes du Garde des Sceaux actuel qui n'avais pas hésité à inventer un mineur pour justifier son opinion. Selon elle, incarcerer un enfant de 12 ans relève du "bon sens". Employer d'autres méthodes que les siennes aussi, et pourtant.
Déja le fait de prendre un exemple pour rendre indispensable une loi, c'est prendre les gens pour des imbéciles, mais alors prendre un exemple fictif... c'est au dessus de tout ! Un enfant de 12 ans (donc potentiellement incarcérable je le rappelle) qui raconte des bobards à son professeur pour justifier qu'il n'ait pas fait ses devoirs, d'accord. Une ministre qui raconte des bobards à des millions de français, ça me pose problème.
Ce n'est pas la coutume à l'UMP de se tirer dessus en public alors c'est assez rare pour être souligné.
Ensuite, la procès qui s'ouvre aux Etats-Unis pour juger cinq membres de la compagnie de sécurité privée Blackwater. Ces compagnies emploient la plupart du temps des anciens militaires attirés par les salaires qui vont de 10 à 30000 dollars par mois. Or, s'ils sont civils, ces agents sont armés jusqu'au dents (mitrailleuses, lances-grenades...). Ils sont accusés d'avoir ouvert le feu sur des civils le 16 septembre 2007. Ils prétendent avoir riposté à des tirs ennemis mais l'enquète du FBI a démontré que personne n'a tiré mis à part eux. Loin d'être le premier cas de ce genre, c'est surtout la fin de l'impunité. Si les militaires américains sont loin d'être irreprochables, ces civils sont souvent incontrolables. Rappelons qu'ils constituent la première force armée en Iraq, 230.000 hommes en 2006.
Toujours au sujet de la guerre contre le terrorisme, des photos de Guantanamo ont été publiées ici.
Un coup de filet en Belgique a permis l'arrestation de 14 membres présumés d'Al-Quaida. Les forces anti-terroristes européennes sont d'une efficacité remarquable, on en parle que rarement mais des dizaines d'attentats sont évités chaque année grâce à leur action.
En Angleterre, un reportage sur l'euthanasie crée une polémique. Un américain résidant en angleterre atteint d'une grave maladie neurologique décide de mettre fin à ses jours dans une clinique Suisse. Il accepte d'être filmé du début à la fin c'est à dire que sa mort est filmée. Le reportage passe à une heure de grande écoute. Certains y voient du voyeurisme, d'autres une réalité qu'on regarde enfin en face. Personnellement je me réjouis que l'audiovisuel puisse amener le débat sur un sujet aussi grave.
En France, la loi Léonetti du 22 Avril 2005 votée à la suite de l'affaire Vincent Humbert régit toujours la fin de vie. Elle proscrit l'obstination déraisonnable et permet au médecin avec l'accord des proches, de soulager la douleur quitte à risquer la vie du patient. On ne peut donner la mort mais on peut donner un traitement antidouleur d'une force telle qu'on sait qu'il raccourira considérablement la vie du patient. Il est aussi possible d'arrêter les traitements, là encore la décision est prise de façon collégiale avec d'autres médecins mais aussi avec la famille. C'est un solution raisonnée et médiane mais qui souffre de certaines contradictions. Parfois le malade agonise pendant des jours avant de souffler enfin son dernier soupir. Un changement de législation avait été envisagé après l'affaire Chantale Sébire mais finalement, rien n'a été fait. Le fait de donner à un médecin la possibilité de donner la mort suscite quelques réticences, ce qu'on peut comprendre.
La seule version intégrale que j'ai trouvé de ce reportage est en allemand, donc n'oubliez pas de couper le son avant de cliquer ici. Un extrait en anglais sous-titré français ici.
D'abord, je me félicite de la déclaration de François Fillon au sujet des suites à donner au rapport de la Comission Varinard. La comission en question qui a pris son nom de son directeur, le recteur André Varinard, avait parmi un ensemble de mesures dont certaines sont très bonnes et d'autre moins, proposé d'abaisser l'age de la responsabilité pénale à 12 ans au lieu de 13 actuellement. Sur le principe, je ne pense pas que la découverte de l'école du crime (parfois qualifiée de prison) à 12 ans soit le choc qui va complètement réorienter l'enfant pour le mettre dans le droit chemin.
Mais au delà de ça, je n'avais vraiment pas aimé (une fois de plus...) les méthodes du Garde des Sceaux actuel qui n'avais pas hésité à inventer un mineur pour justifier son opinion. Selon elle, incarcerer un enfant de 12 ans relève du "bon sens". Employer d'autres méthodes que les siennes aussi, et pourtant.
Déja le fait de prendre un exemple pour rendre indispensable une loi, c'est prendre les gens pour des imbéciles, mais alors prendre un exemple fictif... c'est au dessus de tout ! Un enfant de 12 ans (donc potentiellement incarcérable je le rappelle) qui raconte des bobards à son professeur pour justifier qu'il n'ait pas fait ses devoirs, d'accord. Une ministre qui raconte des bobards à des millions de français, ça me pose problème.
Ce n'est pas la coutume à l'UMP de se tirer dessus en public alors c'est assez rare pour être souligné.
Ensuite, la procès qui s'ouvre aux Etats-Unis pour juger cinq membres de la compagnie de sécurité privée Blackwater. Ces compagnies emploient la plupart du temps des anciens militaires attirés par les salaires qui vont de 10 à 30000 dollars par mois. Or, s'ils sont civils, ces agents sont armés jusqu'au dents (mitrailleuses, lances-grenades...). Ils sont accusés d'avoir ouvert le feu sur des civils le 16 septembre 2007. Ils prétendent avoir riposté à des tirs ennemis mais l'enquète du FBI a démontré que personne n'a tiré mis à part eux. Loin d'être le premier cas de ce genre, c'est surtout la fin de l'impunité. Si les militaires américains sont loin d'être irreprochables, ces civils sont souvent incontrolables. Rappelons qu'ils constituent la première force armée en Iraq, 230.000 hommes en 2006.
Toujours au sujet de la guerre contre le terrorisme, des photos de Guantanamo ont été publiées ici.
Un coup de filet en Belgique a permis l'arrestation de 14 membres présumés d'Al-Quaida. Les forces anti-terroristes européennes sont d'une efficacité remarquable, on en parle que rarement mais des dizaines d'attentats sont évités chaque année grâce à leur action.
En Angleterre, un reportage sur l'euthanasie crée une polémique. Un américain résidant en angleterre atteint d'une grave maladie neurologique décide de mettre fin à ses jours dans une clinique Suisse. Il accepte d'être filmé du début à la fin c'est à dire que sa mort est filmée. Le reportage passe à une heure de grande écoute. Certains y voient du voyeurisme, d'autres une réalité qu'on regarde enfin en face. Personnellement je me réjouis que l'audiovisuel puisse amener le débat sur un sujet aussi grave.
En France, la loi Léonetti du 22 Avril 2005 votée à la suite de l'affaire Vincent Humbert régit toujours la fin de vie. Elle proscrit l'obstination déraisonnable et permet au médecin avec l'accord des proches, de soulager la douleur quitte à risquer la vie du patient. On ne peut donner la mort mais on peut donner un traitement antidouleur d'une force telle qu'on sait qu'il raccourira considérablement la vie du patient. Il est aussi possible d'arrêter les traitements, là encore la décision est prise de façon collégiale avec d'autres médecins mais aussi avec la famille. C'est un solution raisonnée et médiane mais qui souffre de certaines contradictions. Parfois le malade agonise pendant des jours avant de souffler enfin son dernier soupir. Un changement de législation avait été envisagé après l'affaire Chantale Sébire mais finalement, rien n'a été fait. Le fait de donner à un médecin la possibilité de donner la mort suscite quelques réticences, ce qu'on peut comprendre.
La seule version intégrale que j'ai trouvé de ce reportage est en allemand, donc n'oubliez pas de couper le son avant de cliquer ici. Un extrait en anglais sous-titré français ici.